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Ville de Fruges
Vous êtes à la recherche de livres traitant de l'histoire de la ville de Fruges ? Voici une sélection de livres et publications sur Fruges !
Publié par Gérard Boulanger, ancien imprimeur, féru d'histoire locale et collectionneur de photos. Gérard Boulanger n’a jamais quitté sa ville et en connaît tous les recoins, il raconte la ville de Fruges d'avant 1960 dans son livre "C’était Fruges, la vie du bourg avant 1960".
Livre disponible au prix de 25 euros, en vente à la Civette à Fruges.
La couverture du livre
Gérard Boulanger, auteur du livre
Fruges, centre géographique du département du Pas-de-Calais est un chef lieu de canton rural du Haut Pays d’Artois. Son animation est liée à la fréquentation intense de l’axe routier sud-nord reliant Rouen à Saint-Omer, après avoir traversé Abbeville et Hesdin - une portion de l’ancienne "Route Nationale 28" qui se prolongeait jusque Dunkerque - quoiqu’en déclin, son nombre d’habitants a relativement peu varié depuis deux siècles. De 3200 âmes en 1830, sa population est restée proche de 3000 jusqu’en 1914. Elle commence à décroître au cours de l’entre deux guerres pour se situer à 2796 habitants recensés de 1939. Depuis 1945 les frugeois sont en nombre constant au fil des décennies dans un nombre proche de 2500.
Depuis 1960, les aléas économiques non maîtrisables au niveau local ont modifié radicalement son activité et sa représentation. D’une société autonome, économiquement solidaire et pourvoyeuse en produits multiples, elle est passée depuis par une redistribution des rôles. Le développement des déplacements autonomes à courtes et longues distances ont donné à la descendance des familles ‘’ souche ‘’ la possibilité d’accéder à des fonctions plus ambitieuses et implicitement extérieures au milieu local.
Pour un natif de l’immédiat après-guerre, la motivation pour sortir un tel ouvrage tient à une volonté de laisser la trace matérielle pour aider à mémoriser l’animation locale, commerciale, familiale, relationnelle et associative qui était celle d’avant 1960. Le contenu nostalgique n’est pas à considérer comme une référence pleine de regrets, il ne sert à rien d’aller contre le progrès. J’ai participé personnellement et professionnellement à la transition qui a amené la commune à ce qu’elle est aujourd’hui. Je suis un observateur attentif et continuellement intéressé par ce qui se produit dans le pays et ce qui s’y passe, curieux de son devenir et de la réalisation de ses projets.
La période de la vie frugeoise qui polarise mon intérêt s’étend approximativement sur un siècle (1860-1960). J’ai pris un grand plaisir à relater le principal de ce que j’ai entendu de mes parents et amis au cours de mon existence (naissance, enfance, adolescence, activité professionnelle, retraite, entièrement frugeoises). J’apprécie d’ajouter des remarques et anecdotes personnelles pour apporter un agrément supplémentaire.
Cet ouvrage sur Fruges est le premier édité pour une publication commerciale. Il vient en complément des travaux considérables effectués par mes prédécesseurs et amis :
Les écrits de l’un et de l’autre sont accessibles dans les "Bulletins Historiques du Haut-Pays" détenus dans la Bibliothèque Boudenoot de Fruges. Paul COQUEMPOT : 44 articles, Serge DUFOUR : 20 publications. Certains BHHP peuvent être acquis suivant disponibilité au Comité d’Histoire du Haut-Pays - 62530 Fauquembergues.
C’est en complément que s’inscrit "C’était Fruges". Il réunit mes cinq premières chroniques frugeoises écrites à partir de 2009.
Publié par Gérard Boulanger, ancien imprimeur, féru d'histoire locale et collectionneur de photos. Gérard Boulanger n’a jamais quitté sa ville et en connaît tous les recoins, il raconte la ville de Fruges d'avant 1960 dans son livre "C’était Fruges, la vie du bourg avant 1960".
Livre disponible au prix de 25 euros, en vente à la Civette à Fruges.
Couverture du 2ème livre
Les sujets sont très variés pour relater la vie du bourg de Fruges avant 1960 ainsi que dans les années charnières qui ont suivi, au cours desquelles ‘’ le Pays Frugeois ‘’ a subi une redistribution des rôles de chacun de ses habitants. Le nombre des chroniques pour détailler leurs teneurs ne sera pas épuisé à la fin de ce tome 2 de ‘’ C’était FRUGES ‘’. L’idée n’est pas de verser dans une nostalgie béate, la société d’antan était loin d’être idéale pour tout le monde. Les mauvais souvenirs seront mis de côté pour laisser une place prépondérante à ceux qui ont marqué le quotidien de nos anciens concitoyens. Les thèmes proposés dans le cadre de ce volume comme dans le précédent, sont éclectiques mais ils sont liés les uns aux autres dans l’esprit local que chaque lecteur percevra consciemment.
A titre d’information, le Fruges d’antan est illustré par deux documents d’époque qui devraient immanquablement être portés à la connaissance de tous pour les éclairer sur la situation antérieure à celle que j’ai le plaisir de raconter.
Sans autre préambule, on entrera dans la vie de l’abbé Nestor Delétoille, un personnage incontournable dans la vie du Haut-Pays au cours des deux tiers du 20ème siècle. Beaucoup de ses contemporains ont une ou plusieurs anecdotes à rappeler à son propos et aucune d’elles n’engendre la mélancolie. De son enfance à Preures à son décès à Fruges, cet homme pur produit de notre terroir, a connu un parcours étonnant. D’une santé à toute épreuve, formé à l’ancienne, curieux de tout et passionné par les nombreuses choses qu’il a entreprises, toujours déterminé à mener au bout les idées parfois incongrues qui lui tenaient à cœur. Assurément fantasque, il surprenait à chaque instant. En toile de fond de son existence, transparaît les péripéties qu’ont traversées ses contemporains entre 1900 et 1965. Sa personnalité n’est plus transposable dans le monde d’aujourd’hui.
Les rues de Fruges ont toutes été photographiées et pour certaines d’entre elles en plusieurs versions pour être reproduites en cartes postales entre 1900 et 1930. Elles sont représentées ici avec les mentions appropriées à leurs origines et à leurs activités avec l’animation de leurs résidants. Les vues de la Grand-Place (Place Général-de-Gaulle – Place du Marché-aux-chevaux – Rue des Casernes côté Nord) ont été laissées de côté, l’ensemble méritant un grand chapitre particulier.
Un épisode de l’occupation allemande de Fruges au cours de la seconde guerre mondiale, s’est estompé avec le temps et il ne pouvait pas être perçu visuellement à l’époque. Une opportunité m’a permis de me rendre acquéreur d’une série très importante de photographies allemandes (+ de 100) de haute qualité. Elles révèlent l’occupation totale du Collège Saint-Bertulphe de juillet 1940 à juillet 1941 par une unité d’environ 130 soldats tous grades confondus. La fonction principale des intrus était l’exercice des différents domaines médicaux, globalité incluant la chirurgie. Le photographe militaire, semble t’il spécialement affecté à cette fonction, a réalisé un reportage complet sur leur parcours de pénétration de notre territoire. Sarre, Luxembourg, descente parallèle au cours de la Somme jusqu’à Abbeville et montée plein nord, puis l’installation à Fruges de leurs équipements, leurs réquisitions pour se loger ‘’ en ville ‘’, leurs vies quotidiennes dans les moindres détails. Ils se sont véritablement installés en pays conquis.
La Traxène faisait réellement partie du patrimoine local. Aussi, son cours de bout en bout, a fait lui aussi l’objet d’une trentaine de cartes postales anciennes. L’examen approfondi de la question démontre la passion qu’avaient nos anciens pour leur rivière et le soin qu’ils prenaient pour l’entretenir.
Après avoir montré la situation de Fruges en 1939 et durant la durée de la dernière guerre 1939-1945, il restait à présenter la suite : la vie quotidienne des frugeois dans les années de l’immédiat après-guerre. C’est un constat sur une période personnellement vécue dans ma petite enfance mais qui est restée gravée dans ma mémoire.
Le ‘’ théâtre frugeois ‘’ se trouve naturellement associé au chapitre précédent. Il matérialise le besoin de détente après les dures contraintes subies pendant cinq années d’occupation allemande. C’était aussi une attente pour les plus anciens amateurs de reprendre leurs échanges et rencontres qu’ils avaient pratiqués avant 1939. Un besoin de détendre l’atmosphère auprès d’une population avide de se défouler librement en interprétant un répertoire ambitieux. Le répertoire était composé principalement de comédies mais aussi avec quelques pièces tirées de la littérature classique. Les superbes photos illustrant cette rétrospective, sont à considérer comme une galerie de portraits frugeois qu’il sera agréable de retrouver dans une ambiance idéale.
Dans le Fruges d’avant, deux associations de loisir créées l’une et l’autre au cours des années 1920, dominaient par leurs importances, l’animation du pays. La Société de Chasse ‘’ la Saint-Hubert ‘’ a fait antérieurement l’objet d’un chapitre. C’est le tour de vous parler de la Société de Pêche ‘’ La Gaule Populaire Frugeoise ‘’ dont le rayonnement n’a rien à envier à l’importance de la précédente. En bonus, nous retrouverons avec plaisir une série photographique de son Concours de Pêche annuel entre le pont de la rue des digues et le pont de la rue de Saint-Omer.
Pour représenter une activité commerciale ou artisanale locale, il fallait avoir la possibilité de pénétrer dans l’une d’entre elles. Les possibilités étaient limitées et c’est naturellement que le choix s’est porté sur l’activité que je connais le mieux, celle que nous avons héritée ma sœur et moi, en succession de nos parents et grands-parents. L’affaire familiale a regroupé dès son origine en 1903, l’imprimerie artisanale et le commerce de librairie, papeterie, maison de la presse. L’ensemble – atelier à l’arrière (300 m2) commerce en façade et arrière boutique – occupait entre 1976 et 2002, la superficie totale des rez-de-chaussées des n° 40 & 42 de la Grand-Place, soit globalement environ de 400 m2.
Avant d’entrer dans la lecture des différentes chroniques proposées, il sera agréable au plus anciens d’entre vous de retrouver des visages représentatifs de Fruges du 20ème siècle dans la remarquable photo de groupe, saisie opportunément en 1980.
Au sommaire du livre :
. Le Fruges d’Antan
. La Vie Foisonnante de Nestor Delétoille (1887-1968)
. Au Fil des Rues de Fruges (1900-1925)
. FRUGES 1940-1941 : Une Année Sombre au Collège Saint-Bertulphe
. La Traxène Pittoresque
. Bertulphine-Robertine La cloche de l’Eglise de FRUGES
. Un Regard Particulier sur la Vie Frugeoise en 1950
. Le Théâtre Frugeois
. La Gaule Populaire Frugeoise et son Concours de Pêche Annuel
. Imprimerie-Librairie BOULANGER de 1903 à 1980 : L’Equipée Typographique
La Municipalité remercie chaleureusement Monsieur Gérard BOULANGER pour son remarquable travail de mémoire de la vie de notre bourg à travers ce tome 2 que vous pourrez vous procurer à ‘’ La Civette ‘’ de FRUGES.